L’alimentation…un sujet tellement complexe qui prend en compte tellement de paramètres. 

L’aspect culturel, nos habitudes et notre éducation, nos émotions, notre relation à la nourriture, notre niveau de vie…et je ne parle même pas des injonctions paradoxales de la société, vous savez le fameux “pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé” sur une publicité pour une barre chocolatée bien grasse et bien sucrée…de nouvelles tendances alimentaires (qui ne sont parfois que des modes) voient fréquemment le jour, nous sommes littéralement bombardés de publicités pour des régimes miracles (entre deux pubs pour les fameuses barres chocolatées, vous savez), et en regardant certaines émissions d’information sur notre alimentation on se demande parfois ce qu’on peut bien manger sans mettre notre santé en danger. 

Bref, il y a de quoi devenir chèvre. 

Personnellement, je le suis devenue. Depuis l’adolescence j’ai alterné des phases où l’alimentation était mon refuge : une émotion un peu trop forte…je mange, je suis fatiguée…je mange, je m’ennuie…je mange, je ne m’en rends même pas compte…mais je mange. Et des phases où je n’ai pas le temps de manger (ou ne veux pas manger…) trop de boulot, trop de choses importantes à faire, quelle perte de temps ! ou alors je gobe mon repas pour en finir vite et retourner à mes occupations (quand je ne mangeais pas en faisant tout autre chose). Ah, et j’ai sans doute suivi à peu près tous les régimes à la mode qui existaient, parce qu’on m’avait fait croire que si je n’étais pas toute fine et bien je n’étais pas digne d’intérêt… 

Alors, tout cela mis bout à bout, quand j’ai eu l’occasion au cours de ma formation de sophrologue de suivre une spécialisation sur la sophrologie et les troubles et désordres du comportement alimentaire, je n’ai pas réfléchi à deux fois.   

La sophrologie en complément d'un suivi diététique

L’accompagnement sophrologique peut être un puissant allié de votre suivi diététique et éventuellement psychologique. 

La sophrologie va nous permettre de relier trois éléments indissociables et tout aussi importants les uns que les autres : notre tête avec notre mental, notre coeur avec nos émotions, et notre corps et ses sensations. 

Evidemment, chaque personne est unique et sa situation particulière, mais globalement nous pouvons tout de même dire que la sophrologie va nous permettre de réinvestir positivement notre corps pour en avoir une perception plus fine et retrouver des sensations et des perceptions corporelles, notamment des perceptions alimentaires comme la faim, le rassasiement et la satiété. 

Nous allons pouvoir travailler si nécessaire à l’acceptation de soi en renforçant la confiance et l’estime de soi. Ou encore assouplir les résistances psychologiques et améliorer l’expression corporelle en prenant goût au mouvement doux du corps.
Mais aussi apprendre à canaliser nos émotions et retrouver du plaisir pour le remettre au coeur de notre vie.